PARFUM D’HISTOIRES.

Par Charles Martini.

D’abord pour faire les parfums il y avait les écorces, les racines et la résine des choses. Raide, rustique, radical.
Ensuite on ajouta la cannelle, le safran et la myrrhe. Plus aigus, abstrait, audacieux.
Enfin la rose, l’iris et le jasmin. Sagace, suave, sexy.

D’abord on le trouvait dans les huiles et dans les graisses.
Ensuite il embrassa l’air grâce à l’alcool.
Évidement l’Eglise pensait à des artifices du diable quand en fait tout est divin dans le parfum.

Les boisés, les orientaux, les fougères, les cuirs….

La note de tête vous attrape et vous frappe, le coeur vous suis et vous captive, le fond persiste et signe!
Parfum d’histoire, tout se mélange, respirez au hasard. 
On est la pour ça.